CLUB LECTURE #1

Pour le premier article de mon blog, j’ai décidé de faire un « club lecture »! C’est à dire une article d’échange et de partage. L’intérêt de cet article sera évidemment renforcé si vous avez déjà lu ce roman. Dans le cas où vous n’avez pas lu le livre qui va être le centre de ce post et qu’il fait parti de votre Liste de livres à lire, arrêtez vous là! Dirigez vous vers les futurs articles découvertes, où je vous donnerai mon avis sur un livre sans pour autant en dévoiler des éléments majeurs.
Aujourd’hui je vais vous donner mon avis sur le livre de Katherine Pancol, « Les Écureuils de Central Park sont tristes le lundi« . Je pense que vous avez tous entendus parlé du livre du même auteur « Les Yeux jaunes de crocodiles« , qui n’est autre que le premier tome d’une trilogie qui s’achève par le bouquin dont je vais vous parler aujourd’hui.
Globalement, mon avis sur ce livre est très très très mitigé. J’ai beaucoup apprécié les deux premiers volumes et attendu avec impatience de me faire un avis sur le troisième. Le travail de Pancol est encore une fois excellent et la psychologie des personnages nous envahit et pourtant je reste sur ma faim.
Pour ce qui est de Joséphine, je l’ai trouvé morne. Tellement morne que vers la fin de livre je vous avoue que je sautais des pages (notamment toute la partie avec Petit Jeune Homme et les écritures du carnet noir). J’attendais plus d’action de sa part! Qu’elle se réveille, qu’elle saute au cou de Philippe. J’avoue que ça ne lui ressemble pas, mais rien de tout cela ne m’aurait étonné vu le tournant que ça vie à pris et le changement de personnalité très agréable dont le lecteur à été témoin de tome en tome. Philippe lui-même m’a semblé terne, lui qui était si clinquant et séduisant dans mon imaginaire! Je l’ai associé à Antoine Cortès très rapidement à cause de sa nonchalance. J’ai été très amusé de voir la manière dont Joséphine et Philippe sont liés! En observant bien, au début de la trilogie, c’est Joséphine qui est cœur d’artichaut. Elle accueille les Barthillet, elle est pleine de rêves a l’instar de Philippe qui est froid et distant. On les a vu se croiser dans le tome 2 où leur idylle prenait forme, et dans cette dernière partie, on trouve un Philippe altruiste qui accueille Becca et Dotie et une Joséphine froide avec Iphigénie ou Josiane notamment.
Je ne vais pas m’attarder sur Iphigénie qui est un personnage que je n’ai pas réellement aimé pour des raisons que je ne m’explique pas. Tout comme Hortense que je prend un plaisir a détester comme j’ai pu détester Iris dans les premiers livres. Pourtant je crois que c’est l’absence d’Iris qui a donné à ce livre l’ambiance vide que ressent le lecteur.
Au contraire, j’ai adoré apprendre à connaitre Zoé qu’on voit quitter son statut d’enfant pour passer à celui d’adulte, avec Gaëtan, son premier amour. Sa naïveté est super touchante et je me suis très facilement identifiée à elle et à son histoire de petite fille fragile et fleur bleue. L’évolution de ce personnage est la plus impressionnante et la plus réaliste. Comme j’adore les romans tranche de vie, j’ai apprécié la simplicité de Zoé. On la rencontre petite fille qui suce encore son pouce, on la quitte femme amoureuse confidente de sa mère. Je trouve qu’elle est un peu délaissé mais j’aime m’attacher aux personnages secondaires et lisses comme Zoé pour pouvoir les imaginer et les façonner dans ma tête.
Je ne vais pas m’attarder sur l’histoire d’Henriette, Chaval et La Trompette, car je n’ai pas grand chose à dire là dessus. Surtout la manière dont leur petite tromperie à été découverte. Le fait que Junior soit en réalité Albert Einstein réincarné en bébé, qui peut lire dans les pensées… très peu pour moi. Pour le coup c’est ce qui fait pencher la balance du côté négatif. Le fait qu’un enfant de trois ans soit sur-doué, certes, mais doté de pouvoir magique, j’en suis moins convaincue. Pourtant Josiane et Marcel sont réellement attendrissant. Plus j’écrit et plus je me rend compte que les personnages que j’ai adoré au début de la saga, je me suis mis à les détester et inversement.
La Shirley qu’on a pu apprendre à découvrir dans ce roman m’a réellement surprise! Et agréablement, tout comme Gary. Connaitre leurs racines, leur histoires a été un réel plaisir. Leur différend m’a fait de la peine, et c’est ce que j’aime chez Pancol, c’est qu’elle sait nous faire ressentir le malaise, la joie ou la tristesse des personnages qu’elle a créé.
Pour terminer, et conclure je dois admettre que ce livre m’a semblé long, pourtant j’adore les pavés. Il est traîne en longueur a cause de nombreuses répétitions (notamment avec l’histoire de Joséphine délaissée dans la mer, qu’on nous rappelle au moins cinq fois) et  il y règne une atmosphère mélancolique. Tous les personnages semblent perdus et/ou déprimés, mais après tout il fallait s’y attendre avec un titre comme celui ci. Je crois que les personnages sont en fait les illustrations des écureuils.
En tout cas cette déception ne m’empêchera pas de lire « Muchachas« , pour continuer à suivre ces personnages auxquels je me suis attachée. Ce livre ne m’a pas convaincue mais j’ai réellement adoré les deux premiers tomes et j’espère apprécier les trois suivants. Je prie juste pour qu’elle ne continue pas dans cette ligné triste et étouffante!

2 réflexions sur “CLUB LECTURE #1

  1. Coucou! J’ai commencé par Muchachas, ne sachant pas que c’était la suite des Yeux jaunes des crocodiles et je l’ai dévoré. Non seulement, on suit les mêmes personnages donc tu pourras connaître la suite de leurs aventures mais en plus, il y a de nouveaux personnages que j’ai adorés! J’ai préféré Muchachas d’ailleurs…

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